Les meilleurs whiskies à découvrir

12 ans d’âge. Une expression que l’on entend souvent et tout le monde sait que cela s’applique au whisky. Mais qu’est-ce que le whisky et quels sont les critères à prendre en compte pour choisir la meilleure bouteille ? Si vous voulez tout savoir sur cette boisson alcoolisée, nous vous invitons à lire ce guide consacré au meilleurs whiskies.

Le Whisky : comment est-il fabriqué ?

Le whisky est élaboré avec des graines d’orge germées. Par cette action qui s’appelle le maltage, on permet à l’amidon, contenu dans les graines, de se transformer en sucre. Une fois cela fait, on procède au séchage des grains d’orge. Il s’agit ensuite de les transformer en une sorte de farine ; étape que l’on appelle le « grist ». L’eau chaude que l’on additionne avec cette poudre subit plusieurs brassages ; toujours dans cette volonté d’obtenir du sucre. L’ajout de différentes levures, pendant un laps de temps allant jusqu’à 60 heures, à cette mixture, permet de la transformer en alcool.

Ce dernier est alors distillé une fois, deux fois ou trois fois. Ce sont les formes des alambics qui sont utilisés lors de la phase de distillerie qui déterminent la nature du whisky. Ce dernier n’est pour autant pas fini. Il s’agit ensuite de le mettre dans des tonneaux en chêne, que l’on appelle des fûts. Leur conservation dans ces barils ne sera jamais inférieure à trois ans. Selon le type de whisky qui doit être réalisé, il est possible de procéder à ce que l’on appelle une dilution. Cela veut dire que l’on rajoute une certaine quantité d’eau pour que sa teneur en alcool soit plus faible.

Les meilleurs whiskies du moment

Lagavulin 16 ans : Une référence

Ce whisky unique aux nez fumé et boisé est fabriqué sur l’île d’Islay, au sud des côtes écossaises. Il fait partis des whiskies très tourbés et iodés que sont les Classic Malts. Son goût rond et puissant reste en bouche révélant des notes de vanille, d’iode ou encore de poisson fumé.

Le Lagavulin 16 ans d’âge est une référence pour les amateurs de whiskies tourbés. C’est également une très belle idée de cadeau pour les fêtes de fin d’année ou un anniversaire. L’île d’Islay propose une terre riche et unique, avec pour près de 25% de son sol des tourbières, propice au développement de l’orge. La distillerie Lagavulin fabrique dans ces conditions géologiques et climatiques inédites, un unique Single Malt.

Ce whisky de 16 ans arbore une jolie robe or avec des reflets ambrés. Avec 43% de taux d’alcool, le Lagavulin laisse échapper de savoureuses notes iodées et terreuses, qui feront succombes les amateurs de whiskies fort en tourbe. Un best-seller qui ravira vos papilles, si le goût tourbé en bouche ne vous rebute pas.

Nikka From The Barrel : Le petit prix

Ne vous fiait pas à son prix abordable (moins de 40 Euros en moyenne), ce whisky japonais propose un goût en bouche unique, alternant subtilité et mélange complexes pour le plus grand plaisir des amateurs de whiskies. Ce breuvage offre à la dégustation, de délicieuses notes poivrées et boisées et qui laissent entrevoir en fin de bouche, des notes de fruits mûrs (abricots, clous de girofle) sur un lit de vanille. Le Nikka From the Barrel garantit une expérience de dégustation unique, pour un prix abordable.

Au pays du soleil-levant, chaque distillerie propose différents styles de whisky. A contre-courant de ce que les producteurs européens ou américains font, les japonais travaillent souvent de nombreuses techniques de fermentation, divers alambics et recettes. Visuellement, ce whisky Nikka From the Barrel arbore une jolie robe vieillie aux reflets dorés. Ce breuvage japonais offre une degré d’alcool puissant (51.4%) mais maîtrisé. Fabriqué dans la distillerie YOICHI depuis 1934, ses alambics chauffés au feu de charbon, confère un caractère onctueux mais puissant et épicés à ce whisky inimitable.

Whisky Tomatin 18 ans : Un choix d’exception

Le Tomatin 18 ans tient son goût si particulier de son vieillissement en futs de chêne et et de Xeres (Sherry Oloroso). C’est un whisky Single Malt qui a profité d’un vieillissement traditionnel en fûts de Xérès, puis au second remplissage pendant 3 ans. Ce travail long et minutieux permet à la dégustation de découvrir des saveurs de pomme et de cannelle, ponctués par des notes de chocolat noir. C’est un whisky épice mais non tourbé, qui plaira au amateurs, comme au novices en quête d’un whisky unique.

Le whisky Tomatin 18 ans d’âge (que l’on trouve aussi en 10, 14, 15, 30 et 36 ans d’âge) a reçu pas moins de dix récompenses durant la dernière décennie. C’est un whisky que l’on a pu retrouvé sur de nombreux podiums, et qui a décroché une note de 92.5/100 dans la Jim Murray’s Whisky Bible il y a trois ans. Sa puissance en bouche et ses notes épicées, le laisse doucement d’approcher d’un Cognac. Une dégustation que vous n’oublierais jamais à coup sûr !

Dalmore 18 ans : L’Ecosse dans toute sa splendeur

Récompensé par de nombreuses médailles, ce whisky Single Malt Dalmore 18 ans, est distillé en Ecosse. Pour en arrivé à ce résultats, les sorciers écossais ont placé ce breuvage pas moins de 14 années en fût de chêne américain avant de poursuivre son vieillissement en fût de Mathusalem trois années supplémentaires. Il achève ensuite sa maturation, avec un an de vieillissement en fût de sherry de première qualité. Il sera certainement apprécié par les amateurs de saveurs fruitées, épicées et boisées.

Dalmore est une distillerie qui a été fondée en 1839. Son savoir-faire unique lui permet aujourd’hui de produire des whiskies qui se hissent chaque année parmi les meilleures productions mondiales. Dalmore utilise entre autre des fûts de type Mathusalem, tout droit importés de grands vignobles Andaloux entre autre. Au new, ce whisky offre des notes d’agrumes, de chocolat noir ou encore de vanille. A la dégustation, il libère des arômes de café et d’agrumes envoutants. Disponible également en 12 et 15 ans d’âge, ce Single Malt vous enivrera par son caractère unique !

Single Malt et blend : Quelles différences ?

Certains amateurs avertis diront que le whisky Single Malt est la quintessence même du whisky, dans la plus pure tradition. Cela était encore vrai il y a quelques années. Mais il est désormais possible de trouver des whiskies blend d’excellente qualité.
On dit qu’un whisky est un Single Malt quand la bouteille provient d’une distillerie qui n’aura décidé de mélanger que des breuvages d’âges différents, mais tous maltés, au sein d’un même endroit. Cela leur donne un goût particulier, provenant notamment de la conservation dans les différents fûts. Si une bouteille est produite, sans aucun mélange, on parle alors de Single Cask. Ce terme désigne en général un whisky d’une excellente teneur ; que les amateurs apprécient d’autant plus.

Un blend, quant à lui, correspond à des whiskies provenant de mélanges de distilleries différentes. Utilisant des alambics, mais aussi des fûts qui leur sont spécifiques, ils ont chacun leurs caractéristiques et propriétés propres. Grain et malt peuvent alors se mélanger, sous la houlette de spécialistes écossais, américains, mais aussi japonais ; ces derniers s’étant progressivement imposés dans la confection de whisky de grande qualité.

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Comment déguster un whisky ?

Choix du verre

Il est important de prendre un verre à dégustation permettant de faire tourner le liquide, afin qu’il puisse exprimer et libérer ses saveurs, avant d’être bu. Ainsi un verre à vin ou encore un verre à xérès sont tout indiqués. La quantité de whisky est également importante pour pouvoir permettre ce mouvement circulaire. Il est donc recommandé de ne pas dépasser 3 centilitres. Peugeot propose un set de dégustation à whisky unique. Le verre est livré avec un socle rafraîchissant qui se place au réfrigérateur 2 heures avant la dégustation. Un must-have !

Utiliser tous ses sens

Un whisky doit d’abord, une fois qu’il aura tourné plusieurs fois dans le verre de dégustation, être respiré pour que l’odorat s’imprègne des différents parfums qu’il dégage. Cela peut être des odeurs propres à la fabrication elle-même (orge, seigle), mais il est possible d’y déceler des odeurs de pain grillé, de myrtilles, de noix, de fleurs blanches ou encore de tourbe (terre, feu de bois…)…

Sec ou avec un glaçon ?

Les puristes diront qu’un whisky doit se boire pur ; c’est-à-dire sans glaçons. Ces derniers, en se diluant risquent en effet, de changer le goût du breuvage. Après tout est histoire de goût et de préférence. Aujourd’hui, on trouve dans le commerce des pierres à whisky, qui permettent de refroidir votre breuvage, sans risque de le diluer avec l’eau des glaçons. Elles peuvent aussi servir à maintenir au chaud un breuvage comme un irish coffee, un thé ou un vin chaud après un passage au micro-ondes (selon les modèles).

Les appellations du whisky

Scotch

Le scotch whisky vient impérativement d’Ecosse et il est élaboré avec de l’orge et de l’eau avec l’addition de levures. Les fûts dans lesquels est fait le vieillissement ne doivent pas excéder 700 litres. Ne peuvent lui être ajoutées que de l’eau et de l’essence de caramel.

Bourbon

Le bourbon est originaire des Etats-Unis, plus spécifiquement du Kentucky qui peut se targuer d’une eau non calcaire propice à l’élaboration d’un whisky de qualité. L’orge entre dans sa composition, ainsi que le blé et le seigle, mais en moindre mesure, comparé au maïs qui est sa base à 51%. Il arrive à maturation plus vite, eu égard au climat plus tempéré du Kentucky, par rapport à l’Ecosse.

Rye

Le whisky rye, quant à lui est élaboré principalement avec des grains de seigle à 51%. Lui aussi est produit aux Etats-Unis et contrairement au bourbon, il est plus fruité et plus épicé ; ce qui lui vaut de rencontrer un succès auprès de certains amateurs.

Comment choisir son whisky ?

L’orge et la production

Si beaucoup de whiskies sont fabriqués à base d’orge (on dit alors qu’ils sont maltés), il est possible d’en trouver qui sont conçus à partir d’autres grains qui ne sont pas maltés comme le blé, le maïs ou encore le seigle. Le whisky est alors appelé Single Grain. Selon votre goût, vous préférerez un whisky issu d’une seule distillerie ou vous vous adonnerez aux mélanges fructueux de certains blends. La couleur du whisky provient de la qualité et de l’ancienneté des fûts en chêne ; ce qui lui donnera une couleur plus ou moins ambrée. Ce sont les fûts les plus neufs qui colorent le plus le whisky, à cause de la présence de xérès. Il ne faut pas forcément se fier à sa couleur pour juger de son aspect qualitatif.

Le type de whisky

Certains ne jurent que par les whiskies écossais, faits dans la plus pure tradition, mais il est possible de trouver d’excellents whiskies provenant du Japon, mais aussi des Etats-Unis. Selon l’usage, vous prendrez ce que l’on appelle un whisky de soif ; souvent des blend ; dont les prix sont plus abordables, souvent. Si vous êtes un amateur éclairé, vous opterez pour un single Malt, qui est un whisky de dégustation. Dans cette catégorie, on peut trouver des small batch bourbons ou encore les whiskies issus d’un seul fût (les single barrels).

L’âge et le vieillissement

Il est impossible de trouver des whiskies en dessous de trois ans d’âge ; sinon les distilleries n’auraient pas le droit de les nommer whisky. C’est une appellation contrôlée. Plusieurs types de whiskies ; dans des fûts différents pouvant être mélangés, l’âge du whisky peut donc varier, dans une même bouteille. Pour donner une indication juste au consommateur, on ne prend en compte que le plus jeune âge et c’est ce qui est indiqué sur l’étiquette de la bouteille.

Ainsi, si vous achetez une bouteille de 10 ans d’âge, il est possible que ce breuvage ait subi des mélanges avec des whiskies ayant 15 ou 20 ans d’âge. Le degré d’alcool, lui, peut varier entre 40 et 60% ; sachant que là, encore, 40 est un minimum. Plus le pourcentage est élevé, plus vous êtes assuré de boire un alcool qui n’aura pas subi de dilution.

Le prix

Le prix peut considérablement varier d’un whisky à un autre. Dans le commerce, il est possible de trouver des bouteilles à une quinzaine d’euros. Pour cela, vous trouverez des whiskies blend, ou des bourbons. Pour un single Malt de qualité, il ne sera pas rare de dépasser les 100 euros pour une très bonne bouteille. L’âge du whisky aura une incidence sur ce prix, mais aussi sa provenance.